Une église-sanctuaire au cœur de Toulouse

Sanctuaire Saint-Jérôme L'adoration perpétuelle au cœur de Toulouse

Église St Jérôme

 |  29 septembre 2017

 2 rue du lieutenant-colonel Pélissier
   31000 Toulouse
05 34 33 70 19

eglise.saint-jerome@orange.fr


Présentation

L’église du Sanctuaire Saint-Jérôme (ancienne chapelle des Pénitents bleus), rue du Lieutenant-Colonel Pélissier (ancienne rue des Pénitents bleus), est une église construite par la Compagnie Royale des Pénitents bleus de Toulouse. Elle a été édifiée au XVIIe siècle par l’architecte Pierre Levesville sous Louis XIII, premier roi de France membre de la confrérie. Les Pénitents bleus firent appel aux meilleurs artistes de Toulouse pour décorer leur chapelle, qui n’eut pas trop à souffrir de la Révolution française.

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Histoire

La première assemblée de la confrérie se tient le 29 septembre 1575 dans la chapelle du collège Saint-Martial de Toulouse (à l’emplacement actuel du Grand Hôtel de l’Opéra). Elle s’installe dans l’année de sa fondation au pré Montardy (dont l’actuelle rue Montardy perpétue le souvenir), dans une église inoccupée appartenant aux Antonins (actuelle salle Osète, à l’angle de la rue Saint-Antoine-du-T, contre la bibliothèque Duranti) et qu’ils dédient à saint Jérôme. Mais les propriétaires réclameront leur bien : il faut donc songer à déménager.

La nouvelle chapelle est édifiée à partir de 1622 par l’architecte Pierre Levesville. La première pierre est posée par l’Évêque de Pamiers, Mgr d’Esparbès de Lussan au nom du Roi Louis XIII. Le gros œuvre de la chapelle est terminé en 1626. Il ne reste plus qu’à en réaliser les ornements. La décoration de la voûte ayant été prévue en même temps que la décision de la construction de la chapelle, elle est probablement terminée au début de 1627 quand la confrérie quitte l’ancienne chapelle Saint-Jérôme, restituée aux religieux de Saint-Antoine de Vienne, pour s’installer dans son « esglise à neuf bastie ».

Pendant la Révolution, la confrérie ayant été dissoute en 1792, la chapelle devint un temple décadaire dédié aux cérémonies de l’Être Suprême, puis église paroissiale en 1801 sous le nom d’église Saint-Jérôme, qu’elle porte encore de nos jours dans le sanctuaire Saint-Jérôme depuis 2016.

Lorsque la chapelle devient une église paroissiale en 1805, l’architecte de la ville de Toulouse, Jacques-Pascal Virebent est chargé d’adapter le lieu à sa nouvelle fonction. Il faut agrandir la chapelle. L’architecte choisit, pour conserver l’essentiel du plan originel, d’abattre le mur de séparation entre la chapelle et le lieu de réunion des confrères, et de placer le maître-autel dans l’ancienne salle de réunion des confrères. Il plaça au-dessus de l’autel le tableau de Guillaume Lethière, « L’allégorie de la Croix » (1788)3. Les deux rotondes sont alors couvertes par des coupoles en plâtre sur lattis. Il construit un petit clocher hexagonal entre les deux rotondes, côté rue.

Jean-Louis Ajon a réalisé après 1805 la chaire à prêcher sur un dessin de Jacques-Pascal Virebent. Deux cénotaphes ont été posées en mémoire de François Lucas, et de Bernard Lange sur la partie droite de la nef et de Jacques-Pascal Virebent en 1834-1835 du côté gauche.

En 1857-1858, l’architecte Henri Bach (1815-1899) fait continuer dans le chœur une décoration semblable à celle de la nef. Le sculpteur toulousain Mathieu y réalise des bas-reliefs historiés. Les fausses coupoles sont décorées de peintures de Céroni et Justin Pibou qui ont aujourd’hui disparu. Les vitraux sont réalisés par Paul Chalon.

L’église est classée au titre des monuments historiques en 1980.

extrait de fr.wikipedia.org


Architecture

La Nef

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Les Orgues

L’église possède un orgue de tribune et un orgue de chœur.

Les chapelles

  • La chapelle Notre Dame de Bon Secours, située à gauche de la nef centrale, a été entièrement restaurée en 2009 par l’association pour la sauvegarde du patrimoine de l’église St Jérôme (dorure des éléments du retable, boiseries, grilles des fonts baptismaux, restauration de la statue de ND de Bon Secours, création d’un autel, de deux lustres en polychromie et changement de six vitraux).
  • La chapelle du Très Saint Sacrement, se situe à droite de la nef.
  • La chapelle de Saint Joseph sur le même côté lui fait suite

Le Passage

L’église a la particularité d’offrir une double entrée par la rue du lieutenant-colonel Pélissier et par la rue de la Pomme. Elles sont reliées à l’église par une galerie dite “Passage Saint-Jérôme” qui permet, par de nombreuses vitrines de voir des éléments d’Arts ecclésiastique. Dont un ostensoir-reliquaire en vermeil du XIXe.


Saint Jérôme

Père et Docteur de l’Église (†420)

Mémoire de saint Jérôme, prêtre et docteur de l'Église. Né en Dalmatie, il étudia à Rome et y fut baptisé ; nourri de toute la culture antique, mais attiré par la vie contemplative, il fit dans le désert de Syrie l'apprentissage de la vie monastique et fut ordonné prêtre.

Revenu à Rome, il fut secrétaire du pape saint Damase ; de là il se retira à Bethléem pour y mener la vie monastique et se montra un savant remarquable pour traduire en latin et commenter les saintes Écritures. Il prit sa part, d'une manière admirable, de bien des besoins de l'Église et, parvenu à un âge avancé, mourut en paix en 420.

extrait de nominis.cef.fr

jerome_pulling_a_thorn_from_a_lions_pawLa légende de St Jérôme et le lion

La légende dorée raconte l'histoire de la rencontre du saint et du lion. Se promenant dans le désert saint Jérôme se retrouve en face d'un lion qui, au lieu de l'attaquer, se lèche la patte d'un air malheureux.
Saint Jérôme, plein de pitié, retire l'épine qui le blessait. Accompagné du lion reconnaissant, il rejoint son monastère où le fauve jette d'abord l'effroi et la crainte. Mais devant sa douceur et son affection pour le saint, les moines se prennent d'amitié pour le lion et le chargent de garder l'âne du monastère. Mais un jour, le lion revient seul car des bédouins avaient enlevé l'âne. Accusé de l'avoir mangé, le lion subit avec patience et humilité la pénitence qui lui fut infligée, puis disparut. Il retrouva les voleurs, les mit en fuite puis ramena l'âne au monastère mais, épuisé par ses recherches, il expira aux pieds de saint Jérôme.

 

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Les Prêtres

Recteur Père Michel Pagès

Recteur Père Michel Pagès

Le Père Michel Pagès tient une permanence d’accueil dans l’église, le mercredi et le samedi de 15h00 à 18H

pagesmichel31@gmail.com

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