Une église-sanctuaire au cœur de Toulouse

Sanctuaire Saint-Jérôme L'adoration perpétuelle au cœur de Toulouse

Soif de vivre ?…

Père Michel Pagès |  30 juin 2023

Peut-être portez-vous ce désir secret d’une « soif de vivre » ? Mais qu’est-ce qui vous fait vivre ? En cet été, Bienvenue à vous qui entrez en ce Sanctuaire Saint Jérôme, cœur spirituel de Toulouse ! Vous portez en vous, des personnes, des intentions, des défis, des joies, des questions, des souffrances…On n’entre jamais dans un lieu de Foi par hasard…On y entre parce que quelque chose nous y attire, de l’ordre de la curiosité et de la découverte sans doute, mais aussi dans ces « mystérieuses circonstances de la vie » où l’on se sent invité à se recueillir, à déposer un fardeau, à rendre grâce pour une joie. Vous êtes chez vous ! Le silence et la fraîcheur sont propices à creuser cette « soif de vivre » ! Le moment est opportun pour vous recueillir, offrir un cierge, participer à une Messe, rencontrer un prêtre…Depuis le XVI siècle, le Sanctuaire Saint Jérôme est un lieu d’accueil, de prière et de miséricorde et il le demeure plus que jamais « pour vous » en ces temps que nous vivons…

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Homélie du Dimanche 25 Juin 2023

Mgr Georges Pontier |  25 juin 2023

Quand les évangélistes écrivent leur évangile, ils sont marqués par ce que vivent les premières communautés avec lesquelles ils cheminent. Matthieu dans ce chapitre appelé le discours missionnaire de Jésus regroupe divers enseignements de Jésus sur ce sujet. Il le fait alors que se font jour les premières persécutions venant des divers pouvoirs, politique et religieux. Ce n'est pas simple de témoigner de sa foi à contre-courant et surtout si sa propre vie peut être mise en danger. On sent bien cela dans cet extrait de son évangile que nous venons d'entendre : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l'âme aussi bien que le corps. » Aujourd'hui il est des régions du monde où les chrétiens sont persécutés et risquent de subir les foudres de ceux qui peuvent faire périr les corps. Nous pouvons penser que dans nos pays occidentaux aujourd'hui la peur ne touche pas le risque pour la vie physique mais plutôt celui pour la vie de l'âme. Et se pose à nouveau pour nous l'interrogation de cet évangile qui tourne autour des invitations de Jésus à ne pas avoir peur de témoigner de notre foi en Lui : « Ne craignez pas les hommes. » Nous voilà interrogés sur le témoignage que nous rendons ou ne rendons pas à Jésus-Christ aujourd'hui chez nous.

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« N’ayez pas peur »…

Père Michel Pagès |  23 juin 2023

Nous avons peut-être dans la mémoire ce cri du Pape Jean Paul II au balcon de la Basilique Saint Pierre, le jour de son élection le 16 Octobre 1978 ? « N’ayez pas peur ». Nous savons que venant de l’Est, au cœur de régimes qui opprimaient les croyants, il encourageait à un élan de confiance face à « des peurs » qui ne pouvaient faire taire l’annonce de la Foi. Mais ce « N’ayez pas peur » est comme un leitmotiv de la prédication de Jésus…au sermon sur la montagne (Mt 6, 25) ou dans le récit de la tempête apaisée (Mt 8, 26). « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme, craignez plutôt celui qui fait périr dans la géhenne » précise Jésus. Car il y a des peurs et des menaces qui ont vocation à passer sans toucher à l’essentiel ! Il est des épreuves, des violences, des régimes, des calculs, des systèmes, des tyrans, des situations de vie qui ne peuvent tenir dans la durée…face à « l’âme d’un peuple » et « à la foi promise à l’éternité de Dieu » ! « N’ayez pas peur, ouvrez toutes grandes les portes au Christ, à sa puissance salvatrice. Ouvrez les frontières des états, des systèmes politiques et économiques, de la culture, du développement et de la civilisation » clamait Jean Paul II…Cet appel reste d’une actualité criante en ces temps que nous vivons et dans bien des domaines. « Ils sont essayé de nous enterrer, ils ne savaient pas que nous étions des graines » dit le poète. « Craindre Dieu » c’est « avoir foi en lui », ce n’est pas la pétoche ! Pour le coup, où sont vos peurs et où est votre espérance, quand vous entendez Jésus vous dire : « Même les cheveux de votre tête sont comptés. Vous valez plus qu’une multitude de moineaux » ? Prenez le temps de goûter à cette parole et certaines peurs se tairont. Saint Jérôme écrivait : « Si les oiseaux sont petits et sans valeur, ils sont sous la protection de Dieu. Alors, si sa providence s’applique à tous, comment pouvez-vous craindre d’être abandonnés pour celui que vous appelez votre Père, vous dont l’âme est immortelle ? ». Il faut aussi s’interroger sur ces mots : « Rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu ». Je pense à tant de visages de personnes qui s’engagent pour le respect des autres, le respect des consciences et qui œuvrent dans l’ombre contre le mal ! Un jour, la lumière se fera et les ténèbres ne seront plus, même si le mal se cache toujours ! Je pense aussi, positivement, à ce « dévoilement » auquel nous sommes invités chaque fois que nous accueillons la Parole de Dieu. Elle ne demande qu’à se faire connaître à nous et à éclairer nos vies…En sommes-nous si sûrs ?     Père Michel Pagès, recteur du Sanctuaire

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Homélie du Dimanche 18 Juin 2023

Mgr Georges Pontier |  18 juin 2023

Dans la fin des années soixante, le cardinal Marty, archevêque de Paris et originaire d'Occitanie avait lâché ce mot qui eut un grand retentissement : « J'embauche ». Il ne cherchait pas autre chose que de répercuter le soupir de compassion de Jésus : « Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elle, parce qu'elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. » C'était le début de sa vie publique sur les routes de Galilée et de Judée. Il avait passé une trentaine d'années à Nazareth, il avait connu la mission de Jean Baptiste réveillant ses contemporains dans leur foi au Dieu de l'Alliance. Il voyait le contexte du pays, occupé par les Romains. Il était surtout habité par le cœur de son Père, Dieu de tendresse et de bonté qui l'avait envoyé pour révéler sa compassion pour les hommes qu'il avait appelé à la vie. « La preuve que Dieu nous aime, écrira Paul aux Romains comme nous l'entendions dans la deuxième lecture, c'est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. » Et Jésus appelle ses douze disciples pour qu'ils aillent témoigner de la bonté de Dieu dont ils étaient témoins à travers son envers les petits, les malades, les éprouvés de la vie, les abattus, les déboussolés au sens premier de ce mot, ceux qui ont perdu la boussole et ne savent plus vers où se tourner. Il leur recommande de prier pour que le maître de la moisson envoie des ouvriers pour la moisson. Et après les avoir appelés et envoyés, il leur dit : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » Tout est don !

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18 juin 2023 – 11e dimanche du Temps ordinaire

Père Christian Teysseyre |  18 juin 2023

Disciples, devenons-nous apôtres ? Apôtres, faisons-nous des disciples ?

L'Église est fondée sur les apôtres, sur des compagnons immédiats de Jésus, qu'il a choisis, appelés et envoyés. Jésus ne s'est pas contenté de faire des disciples. A un moment, il fait des apôtres. Qu'est ce qui change ?

Le propre d'un disciple est de se mettre à l'école d'un maître spirituel, d'établir des liens d'affinité avec sa personne et son enseignement, le disciple se nourrit non seulement des enseignements du maître, mais aussi de la grâce qui émane de sa manière d'être. Bien des religions connaissent la figure du maître. Le christianisme a développé la relation maitre/disciple, à travers de nombreuses figues et notamment les pères du désert ou les grands fondateurs : saint Benoît, saint Bernard. Notre humanité est en recherche de maître spirituels. Le Christ ne cessera pas d'apparaître comme un maître qui nous sort des tous les sentiers parcourus. Il est le maître par excellence qui nous invite à marcher à sa suite.

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Croyons-nous aux appels de Dieu ?

Père Michel Pagès |  16 juin 2023

La question me parait de plus en plus urgente en ces temps que nous vivons, en société et en Église. L’actualité ne cesse de parler des « pénuries » qui touchent qui, les soignants, qui les enseignants…il n’est de jours où la liste s’allonge. Il semble en être de même en Église quand, ici ou là, on se plaint du manque de vocations. Alors, dans l’un et l’autre cas, on cherche des solutions de facilité ; il n’est qu’à élargir le pouvoir des uns pour compenser l’absence des autres même sans compétence ! Il n’est qu’à « marier les prêtres et tout sera résolu » ! Comme si le mariage était un remède et comme si le mariage ne vivait pas la même crise ! L’attitude de Jésus est tellement différente. Il fait le constat de « foules désemparées et abattues » et « il est saisi d’émotion et de compassion » (Mt 9, 36 à 10, 8). Jésus donne une seule consigne ; « La moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux, priez le maître de la moisson ». L’urgence de la prière, la force de la prière, l’interpellation de la prière, le révélateur de la prière en nos vies ! Voilà qui de quoi nous interroger tous et chacun ! Il nous faut réentendre que la mission de l'Église, celle des prêtres et celle des chrétiens doit être précédée et accompagnée par une vie de prière. De l’appel personnel des Douze à l’appel de chacun à trouver sa place et sa mission « dans le Christ », toujours l’urgence de la prière. Jésus n’a cessé d’être « modèle de prière » avant d’agir et d’appeler à la mission. En ce Sanctuaire Saint Jérôme qui a vocation à être un « poumon spirituel » pour notre ville et bien plus, nous devons entendre cela et nous devons être à la hauteur de cette urgence de la prière ! Il est un autre élément qu’il nous faut entendre. Jésus donne des consignes à ceux qu’il appelle. On pourrait dire qu’il les forme et les accompagne. Et puis Jésus précise leur mission ; « Proclamez que le Royaume est tout proche et guérissez les malades ». Chacun doit se demander s’il est signe du Royaume qui vient, au concret de sa vie ? Chacun doit se demander s’il est signe d’une forme ou l’autre de guérison ? Les prêtres et diacre qui servent ce Sanctuaire prennent la mesure de ces deux urgences ; prier et guérir. Arrêtez-vous un instant, comme « on s’arrête à Saint Jérôme » et examinez-vous s’il vous plait ! Ne fuyez pas dans des solutions à quatre sous mais demandez-vous si vous priez réellement ? Demandes-vous aussi, en quoi, vous êtes signe de guérison par votre vie       Père Michel Pagès, recteur du sanctuaire

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