Une église-sanctuaire au cœur de Toulouse

Sanctuaire Saint-Jérôme L'adoration perpétuelle au cœur de Toulouse

« Il leur montra ses mains et son côté »…

Père Michel Pagès |  14 avril 2023

Le « Temps Pascal » se plait à nous relater les apparitions du Christ Ressuscité et les témoins ne manquent pas… Le récit de ce jour (Jean 20, 19-31) en est l’illustration. Mais ce qui me frappe c’est le mouvement de Jésus : « il leur montra ses mains et son côté ». Jésus se montre, se révèle, se rend présent, vient au-devant, fait le premier pas. Dès lors, il ne s’agit plus de « demander des signes » mais de « les accueillir quand ils sont donnés » ! Pas « des preuves » mais « des signes » ! On reconnait Jésus à cette manière de faire…   Il n’est qu’à nous souvenir du « pain rompu » signe efficace du don réel de se personne. L’Eucharistie toujours à renouveler et à recevoir pour vivre de Lui. Je me demande parfois, devant l’abandon de beaucoup, ce que nous faisons de ce « signe » tangible de sa Présence, alors même qu’il a été et qu’il demeure à notre portée ! L’Eucharistie ne peut se réduire à un droit ou un devoir, elle est d’abord un don ! Acceptons-nous « le signe » ? Vivons-nous du signe qui interpelle notre fidélité, notre présence « à sa Présence » par l’Adoration, la communion fréquente, le désir d’une « nourriture nécessaire à notre croissance « en Dieu » ? Mais, ce jour où nous affirmons notre foi en la résurrection, voici les traces de ses épreuves, de ses plaies bien réelles, devenues glorieuses. Comme si l’on ne pouvait pas faire sans elles. Comme si elles nous rappelaient qu’une humanité portera toujours quelques stigmates de sa finitude, de ses limites tant que Jésus n’y aura pas fait complètement « son œuvre ». Comme Jésus et à sa suite, nous garderons jusque dans nos corps glorifiés, les traces de nos épreuves qui seront transformés en plaies glorieuses. Peut-être faut-il quitter les vêtements de l’orgueil et entendre les mots de Paul Valéry, le poète et philosophe Sétois, « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortels, que les plus belles choses, les plus antiques, les plus formidables et les plus ordonnées, sont périssables » (« La crise de l’esprit »). Un médecin me disait ; « Même pour nous, on revient toujours à la nécessité fondamentale de l’humilité ». L’humilité » ?… « humus », « tiré de la terre », « rien qu’à sa place », « dans sa condition de créature »…comme obligé à prendre à nouveau conscience de notre humanité, avec ses limites et ses blessures pour devenir capable d’accueillir la Résurrection comme un don…   

Le Pape François clamait au cœur des Fêtes Pascales ; Par la Foi au Christ Ressuscité, nous conquérons un droit fondamental, qui ne nous sera pas enlevé, le droit à l’Espérance mais ce droit vient de Dieu. Il ne s’agit pas d’un simple optimisme, d’une tape sur l’épaule ou d’un encouragement au regard des circonstances, il s’agit d’un don du Ciel que nous ne pouvons pas nous procurer tout seuls ». Rappelez-vous des mots de Pierre ; « Vous exultez de joie même s’il faut que vous soyez affligés pour un temps encore, par toutes sortes d’épreuves…elles vérifieront la valeur de votre Foi qui a bien plus de prix que l’or » (I Pierre 1, 3-9)           Père Michel Pagès, recteur       …/…

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Recteur Père Michel Pagès

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