« Je m'adresse à tous les peuples, à la terre entière, que la paix soit avec vous. Le Christ ressuscité nous donne sa paix. Dieu nous aime. Le mal ne gagnera pas.
Nous devons être unis. Nous devons construire des ponts et vivre le dialogue.
L'Eglise doit être missionnaire. Je confie tout à Marie »
Dimanche 27 Avril – Dimanche de la Miséricorde Divine « Jésus, j'ai confiance en toi »
« L'humanité n'aura pas la paix tant qu'elle ne s'adressera pas avec confiance à la Divine Miséricorde. Qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate, même si elle compte plus de péchés qu'il n'y a de grains de sable sur terre, tout sombrera dans l'océan de la Miséricorde. Je désire que le monde entier connaisse ma Miséricorde » (Messages à Sœur Faustine). La fête de la Miséricorde Divine a été instituée par le Saint Pape Jean Paul II le 30 Avril 2000 jour de la canonisation de Sœur Faustine. Le pape Jean Paul II est décédé le 2 Avril 2005 à l'aube de la fête de la Miséricorde Divine… « Que le Pape Jean Paul II meurt ce soir-là peut-être reçu comme une indication de la Providence. Elle éclaire le Pontificat de ce Pape, elle indique aussi un chemin pour l'Eglise dans le siècle à venir, celui de la Miséricorde »…. Cardinal André Vingt-Trois
Réjouis-toi, le Seigneur est avec toi ! Une joie qui engendre la vie, qui engendre l'espérance, qui se fait chair dans la façon dont nous envisageons le lendemain, dans l'attitude avec laquelle nous regardons les autres. Une joie qui devient solidarité, hospitalité, miséricorde envers tous.
Pape François
« Courage, mes frères ! Que ceux qui veulent espérer dans le Seigneur se gardent de marcher dans les voies larges, qu'ils choisissent plutôt la voie étroite. La voie large est souvent un chemin de mort, sa largeur nous plaît mais seulement pour un instant, beaucoup y marchent et s'y pressent. Pour toi, demande à Dieu que lui seul, c'est lui qui t'a redressé dans tes égarements, lui qui te dirige dans la voie étroite, lui qui te fera parvenir au terme. Qu'il soit ton Espérance, puisqu'il te conduit et te fera arriver »…Saint Augustin *********************@***il.com » src= »https://mail01.orange.fr/appsuite/api/image/mail/picture?folder=default0%2FINBOX&id=113921&uid=part1.drKW02uX.gz06M1in%40gmail.com » alt= » » />
« Pour nourrir l'Espérance de ses membres, il n'a pas voulu ressusciter seulement avec eux, mais avant eux. S'il a voulu mourir, c'était pour ressusciter le premier. S'il a voulu monter au ciel avant eux, c'était pour exciter la confiance de ses membres, pour les porter à attendre en eux-mêmes l'accomplissement de ce qu'ils voyaient réalisé dans leur chef. Où est donc ta gloire ? C'est de croire à la résurrection du Christ et d'espérer que tu ressusciteras par le Christ »…Saint Augustin
« Là, vous trouverez un ânon…Le Seigneur en a besoin » Luc 19, 29-31
« Il est là, ton roi, il vient à toi, il est juste et victorieux, il est pauvre
et monté sur un ânon, le petit d'une ânesse » Zacharie 9, 9
Le Bienheureux Pape Jean Paul 1er (Albino Luciani) commentait :
« J'ai cent fois suivi les funérailles de mon orgueil, m'illusionnant de l'avoir laissé à deux mètres sous terre et cent fois je l'ai vu réapparaître plus vif qu'avant. Quand on me fait un compliment, j'ai besoin de me comparer à l'ânon qui portait le Christ le jour des Rameaux. Et je me dis, si en entendant les applaudissements de la foule, il s'était enorgueilli et s'il s'était mis à remercier à droite et à gauche en faisant des révérences, quel âne il aurait été. Il ne l'a pas fait, je n'ai pas à être plus âne que lui »
Prenons garde des fausses conceptions du péché, notamment quand on considère celui-ci comme la simple transgression de normes ou d'interdits. Ce légalisme moralisateur, très dangereux pour la vie intérieure, génère deux attitudes ; celle des pharisiens qui respectent à la lettre tout ce qui est prescrit, la grâce n'étant d'aucun secours, comme une sainteté de façade et celle des scrupuleux qui, torturés de remords, ne se sentent jamais à la hauteur. Cette culpabilité psychologique n'a rien à voir avec le vrai repentir qui est d'abord une rupture de relation d'amour. La culpabilité oppresse, le repentir apaise, libère, vivifie, donne de la joie, car, en même temps qu'on commet la faute, on fait l'expérience en son cœur, de l'amour de Dieu qui pardonne et transfigure ». Père André Louf
Vous n’atteindrez pas l’amour sans un immense merci dans le cœur. Arnaud Desjardins.
L'étape que l'on voudrait éviter dans sa vie spirituelle mais qui peut être un moment charnière : le brisement du cœur. Un jour ou l'autre, une épreuve survient, ce peut-être une maladie, la mort d'un proche, une faille psychologique, une faiblesse persistante, un complexe qui nous gâche la vie, un trait de caractère contre lequel on bute sans arrêt. Dans tous les cas, on fait l'expérience de l'échec, on s'expérimente pauvre, fragile, impuissant. A vue humaine, c'est l'impasse, on ne s'en sort pas. De cette crise profonde, le personnage social se brise en mille morceaux. On se retrouve comme à nu. Aussi humiliante soit-elle, cette crise est pourtant pleine de grâce pascale, à condition de ne pas se raidir mais de capituler, de déposer humblement les armes car c'est là que nous attend la grâce et que la force de Dieu va se déployer. Père André Louf
Nul ne doit désespérer de son salut s’il s’est converti à une vie meilleure.
Saint Jérôme
Dans la prière, même si nos lèvres demeurent closes, notre âme peut être ouverte devant Dieu. Sa voix se fait comprendre, voix intérieure, toute de silence.
Frère Aloïs de Taizé
Ah ! la bonté, la bienveillance ! Le Curé d'Ars disait qu'il ferait cent lieues pour rencontrer un homme bon, preuve que la vraie bonté était rare de son temps. Elle n'est pas moins rare aujourd'hui. On profane le nom de bon. Les cœurs vraiment bienveillants sont rares…
La bonté, c'est la plus belle parure de la charité. Elle se manifeste par la bienveillance du regard et du visage, par la douceur des paroles, par la patience à écouter, par l'empressement à compatir et à soulager, par la chaleur du cœur. Il est doux quand on souffre de s'épancher dans un cœur vraiment bon. Avant même que la bouche vous ait parlé, vous êtes déjà consolé par la seule attitude et par l'extérieur affable. Autant un abord dur et froid glace et ferme le cœur du pauvre, autant un accueil bienveillant le réchauffe et l'ouvre…
Ont-ils cette fleur de la charité, ceux que les pauvres, que les enfants, que les affligés trouvent toujours affairés, ceux qui n'ont jamais le temps de les écouter ou ne les écoutent qu'avec distraction, ceux qui se défient de quiconque a besoin, ceux qui par leurs procédés durs font payer si cher le peu de soulagement qu'ils donnent, ceux qui n'ont qu'aigreur et dureté pour les faiblesses des pauvres et des petits, ceux qui ne donnent pas avec le cœur ?… On doit demander à Dieu la vraie charité et s'y exercer, car on est loin de la posséder.
Père Jean-Emile Anizan, fondateur des Fils de la Charité – 1909
Martin Luther King disait : « Je suis heureux que Jésus n'ai pas dit : ayez de la sympathie pour vos ennemis, parce qu'il y a des personnes pour lesquelles j'ai du mal à avoir de la sympathie ou qui m'exploite. Jésus me dit que l'amour est plus grand que cela, que l'amour est une volonté qui fait avancer »…et il racontait cette histoire…« Deux chèvres qui se rencontrent sur un tronc d'arbre qui sert de pont entre les deux rives d'un précipice et qui sont coincées car elles ne peuvent passer l'une à côté de l'autre sans tomber dans l'abîme et ne peuvent reculer. Il reste la solution que l'une d'elle se couche et que l'autre lui passe dessus. C'est cette attitude qui parait dégradante mais qui sauve l'une et l'autre. S'abaisser un moment pour traverser l'obstacle ou la jalousie, comme le signe d'une force plus grande que son amour-propre et qui permet d'avancer »…« Deux chèvres qui se rencontrent sur un tronc d'arbre qui sert de pont entre les deux rives d'un précipice et qui sont coincées car elles ne peuvent passer l'une à côté de l'autre sans tomber dans l'abîme et ne peuvent reculer. Il reste la solution que l'une d'elle se couche et que l'autre lui passe dessus. C'est cette attitude qui parait dégradante mais qui sauve l'une et l'autre. S'abaisser un moment pour traverser l'obstacle ou la jalousie, comme le signe d'une force plus grande que son amour-propre et qui permet d'avancer »…
Le premier mouvement ne nous appartient pas, mais le second nous appartient.
Sainte Bernadette Soubirous
Martyrologe romain
Comme je le disais à Rome en proclamant le bienheureux Fra Angelico patron des artistes, « en lui la foi est devenue culture, et la culture est devenue foi vécue . . . En lui l’art devient prière »
Saint Jean-Paul II
« La vraie force, c'est celle qui sait prendre soin de la fragilité. Etre fort, ce n'est pas écraser les autres sous le poids de ses certitudes ou de ses ambitions. Etre fort, c'est être capable de douceur dans un monde qui ne l'est pas. C'est accueillir le doute, le vide, le silence et continuer d'avancer, sans jamais céder à l'amertume. La vraie force est invisible, elle se niche dans des gestes simples, dans des regards bienveillants, dans la patience des jours »…Christian Bobin
« J'imagine qu'il nous arrive à tous de fuir la discussion avec Dieu, par honte de nos actes ou par peur de ce que nous devrons faire ou être. Nous pouvons nous cacher en accusant ou en nous victimisant. Pas moi ! Nous pouvons être récalcitrant en nous bouchant les oreilles, tout cela pour éviter d'écouter la parole divine qui veut nous transformer en amis de Dieu » (P. Timothy Radcliffe, op)
«Que les jeunes non seulement soient aimés, mais qu’ils se sachent aimés. Qui se sait aimé et qui est aimé obtient tout, spécialement des jeunes. »
Frère Aloïs de Taizé
Comme la famille va, ainsi va la nation et ainsi va le monde entier dans lequel nous vivons. Saint Jean-Paul II
« C’est Noël chaque fois que vous laissez Dieu aimer les autres à travers vous. » Sainte Mère Teresa de Calcutta
« Noël, c'est toi, quand tu décides de renaître chaque jour et de laisser entrer Dieu dans ton âme. Le sapin de Noël, c'est toi, quand tu résistes contre les vents et les difficultés de la vie. Les décorations de Noël, c'est toi, quand tes vertus ont des couleurs qui ornent ta vie. La cloche de Noël, c'est toi, quand tu rassembles et cherches à unir. La lumière de Noël, c'est toi, quand tu illumines par ta vie, le chemin des autres, par la bonté, la patience, la joie, la générosité. Les anges de Noël, c'est toi, quand tu chantes au monde un message de paix, de justice et d'amour. L'étoile de Noël, c'est toi, quand tu guides quelqu'un vers la rencontre du Seigneur. Les Mages, c'est toi, quand tu donnes le meilleur que tu as à qui que ce soit…Tu es la nuit de Noël, lorsque humble et lucide, tu reçois dans le silence de la nuit, le Sauveur du monde, sans bruits. Tu es sourire de confiance et de tendresse, dans la paix intérieure d'un Noël permanent qui établit le Règne au fond de toi par ta confiance et la tendresse de ta paix intérieure » Pape François
Avez-vous un jour rencontré un saint? Si vous en avez rencontré, dites-moi: quelle note caractéristique avez-vous trouvé dans cette âme? Ce ne peut être que la joie, une joie si recueillie, si profonde, si simple, mais si vraie! Cette joie, elle vous transperce, elle vous fait dire: la joie, c'est Son Cœur!
Saint Paul VI
L'être humain est fait pour la joie et la joie n'a pas vocation à être conservée mais à être partagée. La joie qui a sa source dans l'amour de Dieu, cette joie qui ne s'épuise jamais, est le ressort secret d'un engagement pour les autres qui ne faiblira jamais.
Frère Aloïs, Taizé
L'esprit d'enfance, la simplicité selon l'Évangile, n'ont rien de naïf. ils vont de pair avec le discernement. Ils supposent une maturité, ils se laissent pénétrer de clairvoyance.
Frère Roger de Taizé
« On dit que Tu es le Christ Roi »
« On dit que Tu es le Christ Roi et pourtant Tu dis que Tu es berger aussi… Le berger que j’ai rencontré pendant les vacances n’avait pas l’air d’un Roi… Quoique… Ses sujets, ses brebis avaient l’air de bien lui obéir. Faut dire qu’il les aimait, ses brebis, et elles lui rendaient bien. Il les passait en revue attentivement, avant l’entrée dans la bergerie ; il les changeait de place dès qu’il faisait un peu chaud, leur procurant de l’ombre et de l’eau. Toi, c’est un peu pareil, Tu veilles sur chacun de nous. Tu cherches à ce que nous nous approchions de Toi par amour et non par force. Tu nous invites à Te suivre pour que nous ne nous perdions pas ; si nous avons soif, nous avons Ton évangile ; et Tu es Roi aussi, parce que Tes ordres sont formels : T’aimer et aimer nos frères. Ce sont des vraies lois, qui ne changent pas tous les huit jours. Continue Ton travail de Berger, nous avons encore tellement besoin de Toi ! Amen. »
Au plus profond, du plus profond de notre coeur, se trouve une échelle, et en haut de cette échelle il y a une porte et derrière cette porte il y a le ciel…comme une entrée dans la salle des noces ».
Père du désert
Il existe une sainteté pour le moment présent, une sainteté qui s'offre à nous en cet instant. Elle consiste à donner à Dieu ce que l'on a, en ce moment. C'est peut-être très peu, sans doute même presque rien, mais ce presque rien fait la joie de Dieu.
Wilfrid Stinissen
A propos de nos défunts …
vivre l'espérance
« Souvenez-vous que vous n'avez qu'une âme, que vous ne mourrez qu'une fois, que vous n'avez qu'une vie qui est courte et qu'il n'y a qu'une gloire qui est éternelle. Cette pensée vous détachera de beaucoup de choses. Que votre désir soit de voir Dieu. Votre crainte, de le perdre. Votre douleur, de ne pas le posséder encore. Votre joie, de ce qu'il peut vous tirer à lui…et vous vivrez dans un grand repos ». Sainte Thérèse d'Avila
«Si les hommes savaient ce qu'est l'éternité, ils feraient l'impossible pour changer de vie »…
Jacinta, une des voyantes de Fatima
En ce jour de sa Fête, des citations de Saint Jean-Paul II
N'ayez pas peur de l'amour, qui présente à l'homme des exigences précises ! Ces exigences telles que vous les trouvez dans l'enseignement constant de l'Église sont précisément capables de faire de votre amour un amour vrai !
Jean Paul II, Lettre apostolique Dilecti amici, 31 mars 1985
Chers jeunes, acceptez que je vous confie mon espérance: vous devez être des bâtisseurs. Vous êtes les hommes et les femmes de demain; dans vos cœurs et dans vos mains est contenu l’avenir. A vous, Dieu confie la tâche, difficile mais exaltante, de collaborer avec Lui pour édifier la civilisation de l’amour ».
Jean-Paul II, Message aux jeunes, JMJ de Toronto, Canada, 27 Juillet 2002
Une étincelle d'amour de Dieu est capable de soutenir un cœur durant l'éternité.
Bossuet
Frère Roger, de Taizé
St Jean XXIII (1881-1963), pape
Encyclique « Pacem in Terris »
Le Rosaire, demande expresse de Notre Dame
Le 13 mai 1917, une « Dame » apparaît dans un halo de lumière au-dessus d'un chêne-vert, à trois enfants qui gardent des moutons dans la campagne de Fatima. Elle leur demande de venir au même endroit six fois de suite, à la même heure, le 13 de chaque mois.
Dire le chapelet, c'est un premier enseignement qui se dégage des apparitions de Notre- Dame à Fatima. Et pour bien concrétiser cet enseignement fondamental, la céleste visiteuse porte, pendu à son bras droit, un chapelet de cinq dizaines.
Telle personne veut-elle obtenir telle grâce ? Telle autre, telle guérison ? Qu'elles récitent le chapelet.
Lorsque Lucie lui demande si François ira aussi au Ciel, le garçon reçoit le conseil de dire son chapelet.
- Le 13 mai, Notre-Dame dit: « Que l'on récite le chapelet tous les jours pour obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre ».
- Le 13 juin : « Je veux que vous récitiez le chapelet tous les jours ».
- Le 13 juillet: « Je veux que l'on continue à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre. Elle seule pourra vous secourir ».
- Le 19 août : « Je veux que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours ». L'apparition du mois d'août n'avait pas pu avoir lieu le 13 parce que les enfants avaient été séquestrés par l'autorité civile.
- Le 13 septembre : « Que l'on continue à réciter le chapelet tous les jours pour obtenir la fin de la guerre ».
- Enfin le 13 Octobre 1917, un samedi, vers 12 h 30 Lucie tressaille et s'écrie: «La voici!… La voici ! ». Elle n'a pas oublié que la Belle Dame lui avait promis de dire son nom, aussi questionne-t-elle : « Qui êtes-vous, Madame ? ». La Vierge répond : « Je suis Notre-Dame du Rosaire » et, pour la sixième fois, Elle recommande de continuer à réciter le chapelet tous les jours.
On ne peut donc réciter le Rosaire sans se sentir entraîné dans un engagement précis de service de la paix, avec une attention particulière envers la terre de Jésus, encore si éprouvée, et particulièrement chère au coeur des chrétiens. Lettre apostolique « Rosarium Virginis Mariae » Jean-Paul II
Si nous savions adorer, disait saint François d’Assise, rien ne pourrait véritablement nous troubler. Nous traverserions le monde avec la tranquillité des grands fleuves. Eloi Leclerc. La sagesse d’un pauvre.
A ses côtés, chaque fidèle a un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie. Saint Basile
Dieu ne regarde pas tant l'extérieur de nos actions que le degré d'amour et de pureté d'intention dans lequel nous les faisons. Les petites actions faites pour plaire à Dieu ne sont pas si sujettes à la vaine gloire que les autres actions plus éclatantes, qui bien souvent s'en vont en fumée. Si nous voulons plaire à Dieu dans toutes nos actions, il faut nous habituer à lui plaire dans les petites.
Saint Vincent de Paul
Seigneur, fais-nous espérer Dieu
Seigneur Jésus,
Je passe ma vie à espérer tant de choses:
la réussite, le succès, le bonheur…
Apprends-moi la véritable espérance,
Celle qui a porté ta vie
Jusqu'à la résurrection,
Celle qui a illuminé Marie.
L'espérance,
C'est la main que j'abandonne dans la main du Père;
C'est le chemin que je poursuis,
Mettant les pas dans tes pas;
C'est un regard nouveau que je pose sur chacun
Pour faire grandir la vie.
L'espérance est confiance totale, lucide, joyeuse,
Non dans mes forces,
Mais dans les promesses du Dieu fidèle.
Enseigne-moi, Seigneur, que l'espérance est patience:
devant les longs cheminements,
les retours en arrière, les obstacles, les peurs…
Seigneur, rends dynamique l'espérance de ton peuple
pour entraîner vers toi l'univers
qui gémit dans les douleurs de l'enfantement.
Qu'ensemble, nous fassions éclore ce monde nouveau
qui bourgeonne de partout sous la poussée de l'Esprit.
Seigneur, fais-nous espérer Dieu.
Père Charles Singer (†2023)
En la mémoire de Saint Grégoire le Grand, pape et docteur de l’Eglise
Extrait de l’Office des Lectures. Homélie de Saint Grégoire sur Ezéchiel
…En effet, je suis obligé d’examiner les affaires tantôt des Eglises, tantôt des monastères, et souvent de juger la vie et les actes des personnes privées…Lorsque l’esprit est amené à se disperser et à se déchirer par le souci d’affaires si nombreuses et si importantes, comment peut- il rentrer en lui-même afin de se recueillir entièrement pour la prédication, et ne pas renoncer au ministère de la parole? Mais, parce que les obligations de ma charge m’obligent souvent à rencontrer les hommes du monde, il m’arrive de relâcher la discipline de ma langue. Car si je maintiens constamment une sévérité rigoureuse, je sais que je mets en fuite les plus faibles, et je ne les attirerai jamais comme je voudrais…
St Césaire d'Arles, saint évêque de Provence du IVe siècle, disait dans sa prédication, toujours si concrète:
« Il faut toujours recoudre ce qui est décousu, raccommoder ce qui est déchiré, laver ce qui est sali, remplacer ce qui est détruit…pour enfin fêter ce qui va mieux…car nous sommes, en ce siècle, des voyageurs, nous devons nous rappeler sans cesse que nous ne sommes pas encore arrivés à la maison… »
Nous croyons savoir tant de choses
Nous savons aller vers les étoiles,
mais nous ne savons pas respecter le ciel
et encore moins l’immensité du cosmos.
Nous savons parler d’amour,
mais nous avons tant de difficultés à aimer
dans le respect de l’autre et de soi.
Nous savons fabriquer du pain
mais nous avons du mal à le partager.
Nous savons faire des enfants
mais nous peinons à les élever.
Nous savons créer des œuvres d’art
mais nous avons tendance à saccager la beauté.
Nous savons prévoir le temps
mais nous violentons la nature.
Nous savons nous émouvoir de la misère du monde
mais nous gaspillons le meilleur de nos ressources
en productions inutiles et en objets dérisoires.
Nous savons soigner avec une redoutable efficacité
mais dans beaucoup de cas
nous ne savons pas encore guérir.
Nous savons déclencher des guerres
et les entretenir longtemps,
mais nous avons tant de mal à oser vivre en paix !
Nous savons greffer des cœurs et des mains,
mais nous manquons de confiance
dans la relation avec notre propre corps.
Nous savons modifier des plantes, cloner des animaux
mais nous détruisons des milliers d’espèces chaque année.
Nous savons nous déplacer
de plus en plus vite, de plus en plus loin,
mais nous mettons tellement d’obstacles
qui nous empêchent de communiquer
avec ceux qui nous sont proches!
Nous savons que nous savons beaucoup,
beaucoup de choses,
mais nous ne savons pas encore
que nous ne savons pas l’essentiel,
à savoir le respect de la vie sous toutes ses formes.
Jacques Salomé
« À qui ferais-je de la peine si j'étais moi-même ? (extrait)
Père Paul Belboom, sdb
Emerveillons-nous!
François Garagnon
« Pensées revigorantes » – Éditions Monte Cristo
Sacrement de Dieu
Avant toute religion et avant toute Église, les êtres qui s'aiment sont le sacrement de Dieu. Sans eux, Dieu serait totalement absent du monde et rien dans la création ne nous parlerait de lui. Nul n'est autorisé à prendre la parole sur Dieu – à plus forte raison à parler en son nom – si ce n'est au nom de l'amour qu'il éprouve réellement pour les Hommes. Ce n'est pas l'amour de Dieu qui permet de juger les Hommes, c'est l'amour des Hommes qui révèle le mystère de Dieu en tout être, et qui sans doute n'a pas d'autre voix pour se faire entendre.
Père Joseph Folliet (†1972)
Extrait de « L'errance »
Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, spécialiste des questions éthiques confiait:
En lien avec la bénédiction des blés au Sanctuaire en la Solennité de la Nativité de Saint Jean- Baptiste…
Il ne nous est pas demandé d'être fort aux moments de souffrance. On ne demande pas au blé d'être fort quand on le broie mais de laisser le moulin en faire de la farine. Madeleine Delbrêl
La crainte scrupuleuse d'agir mal peut nous conduire à ne rien faire du tout. La Bible nous invite au contraire, presque à toutes les pages, à ne pas avoir peur. A faire confiance à ce jardinier si expert qu'il peut transformer patiemment mon ivraie en un splendide épi de blé. Frère Adrien Candiard.
Ce n'est pas en tirant sur l'herbe qu'on fait pousser le blé plus vite. Savoir avec amour patienter : regarder au jour le jour le petit effort, la lente montée de chacun. Abbé Pierre
Jamais ne sécheront les larmes que nous n’aurons pas su pleurer sur le désastre de ces jours que nous voulions beaux, mais pourquoi désespérer ? Il suffirait d’avoir la patience et la paix blonde des grands champs de blé, leur consentement aux grâces mouvantes du vent et des lumières. Christian Bobin, Le Christ aux coquelicots.
Parfois tu cherches à donner quelque chose à un indigent et tu n'as pas de quoi, mais tu as tout ce qu'il faut pour pardonner au pécheur, et autant que tu le veux. De l'or, de l'argent, des vêtements, du blé, du vin et de l'huile. Il peut arriver que tu n'aies pas de quoi en donner aux pauvres, mais pour ce qui est de pardonner à ses ennemis, jamais tu ne pourras t'en excuser : car si dans la cave ou dans ton grenier tu n'as rien que tu puisses donner, tu peux sortir du trésor de ton cœur quelque chose à offrir. Saint Césaire d'Arles.
« Si tu prêches Jésus, il libère les cœurs durs…Si tu l'invoques, il adoucit les tentations amères…Si tu penses à lui, il illumine ton cœur…Si tu le lis, il comble ton esprit » Saint Antoine de Padoue
Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ
Le dernier miracle que Notre Seigneur opéra avant sa mort fut l'institution de l'Eucharistie, où il est vraiment et efficacement présent. Nous croyons cette vérité et ce Mystère, qui est le plus grand et le plus obscur de tous avec celui de l'Incarnation ; toutefois, parce que la foi nous l'enseigne, nous croyons que Jésus Christ est en ce très saint Sacrement en corps et en âme. L'Apôtre dit que le chrétien est nourri de la chair vivante et du sang du Dieu vivant.
Saint François de Sales
Père Michel Pagès, recteur du Sanctuaire: « Je vous laisse méditer ces mots » :
« N'oublions pas que ce n'est pas le nombre et la longueur de ses branches qui font la vigueur d'un arbre mais la profondeur et la santé de ses racines »…
« Ne se sentir heureux que par comparaison, c'est se condamner à n'être jamais vraiment heureux, car il faut toujours se démener pour rejoindre ou pour dépasser quelqu'un alors qu'il suffit d'être »…
Posez-vous quelques questions…
Comment dire Dieu en trois mots ? « Dieu est amour » (I Jn 4, 8)
Comment dire l'homme devant Dieu en cinq mots ? « Tu es aimé de Dieu » (Rm 1, 7)
Comment dire l'agir chrétien en sept mots ? « Aime et fais ce que tu voudras » (St Augustin)
Comment dire la vocation chrétienne en une quinzaine de mots ? « Au soir de notre vie, c'est sur l'amour que nous serons jugés » (St Jean de la croix)
Comment dire l'Eglise en une phrase ? « C'est à l'amour que vous aurez les uns pour les autres que tous reconnaitront que vous êtes mes disciples » Jn 13, 35)
« La Bible est un livre qui est fait de beaucoup de livres et dans chacun d'eux beaucoup de phrases, et dans chacune de ces phrases beaucoup d'étoiles, d'oliviers et de fontaines, de petits ânes et de figuiers, de champs de blé et de poissons, et le vent, partout le vent, le vent mauve du soir… On en reçoit par intervalles la fraîcheur. On tressaille sous le vent d'une Parole qui nous dit : Je t'aimais bien avant que tu sois né, je t'aimerai bien après la fin des temps, je t'aime dans toutes éternités ». Christian Bobin « Le Très Bas »
Comme Dieu est proche
Comme Dieu est proche de nous, lorsque, reconnaissant et acceptant notre abjection, nous jetons en Lui tous nos soucis ! Contre toute attente humaine, Il nous soutient lorsque nous en avons besoin et nous aide à faire ce qui semblait impossible. Nous apprenons alors à connaître Sa présence, non telle qu'on la trouve dans des considérations abstraites, déguisées sous nos propres oripeaux, mais telle qu'on la trouve dans le vide d'une espérance qui peut toucher au désespoir. Car on atteint l'espérance parfaite au bord du désespoir lorsque, au lieu de tomber dans l'abîme, on se retrouve marchant dans les airs. L'espérance est perpétuellement sur le point de se changer en désespoir, mais au moment de la crise suprême la force de Dieu est tout à coup rendue parfaite par notre infirmité. Ainsi apprenons-nous à attendre Sa miséricorde d'autant plus calmement qu'il y a plus de danger, à Le chercher paisiblement dans les périls, certains qu'Il ne peut nous manquer, même si nous sommes réprimandés par les justes et rejetés par ceux qui prétendent posséder manifestement Son amour.
Thomas Merton (†1968)
Nul n'est une île (extrait) – Éditions du Seuil
Fais-moi confiance…
« Pourquoi paniquer et t'agiter face aux problèmes de ta vie ? Lorsque tu as fait tout ton possible pour les résoudre, laisse-moi le reste. Si tu t'abandonnes à moi, si tu fais confiance à mes projets, tout s'arrangera avec tranquillité. Ne désespère de rien. Ne m'adresse pas une prière agitée comme si tu voulais exiger de moi que j'accomplisse ce que tu désires. Ferme les yeux de ton cœur et dis-moi avec calme: j'ai confiance en toi. Evite les soucis, les angoisses et les pensées sur ce qui pourrait arriver par la suite. Ne piétine pas mes plans en essayant de m'imposer tes idées. Laisse-moi être Dieu en toi. Repose-toi sur moi et laisse ton futur entre mes mains. Dis-moi régulièrement: Jésus, j'ai confiance en toi. Ne sois pas comme le patient qui demande au médecin de le soigner mais qui lui conseille comment s'y prendre. N'aie pas peur. Si tu penses que les choses se sont empirées et se compliquent malgré tes prières, continue à me faire confiance. Continue à me dire : j'ai confiance en toi. J'ai besoin d'avoir les mains libres pour agir. Essaie de ne pas t‘agiter, t'angoisser, te disperser, t'enlever la paix. Confie-toi et donne-moi tes angoisses, je te promets ma présence parce que « tu as du prix à mes yeux et je t'aime »… (anonyme)
« Il s'agit, pour moi, de connaître le Christ, d'éprouver la puissance de sa résurrection et de communier aux souffrances de sa passion, en devenant semblable à lui dans sa mort, avec l'espoir de parvenir à la résurrection d'entre les morts. Certes, je n'ai pas encore obtenu cela, je n'ai pas encore atteint la perfection, mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir, puisque j'ai moi-même été saisi par le Christ Jésus…Une seule chose compte ; oubliant ce qui est en arrière et lancé vers l'avant, je cours vers le but en vue du prix auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus » Philippiens 3, 10-14
« Attendre « l'heure de Dieu », ce n'est pas rester passivement à ne rien faire. C'est se préparer spirituellement à quelque chose de bon, tout en profitant pleinement de la vie, si précieuse. St Paul écrit: « j'ai appris à me contenter de l'état où je me trouve » (Philippiens 4,11). En d'autres termes, ce ne sont pas les circonstances qui déterminent notre joie, mais notre attitude face à elles…L'heure de Dieu, c'est quand tu es prêt. En vérité, ce n'est pas nous qui attendons Dieu mais c'est lui qui nous attend. Quand tu comprends que c'est déjà fait et que tu dois le manifester, ton attitude change. Il ne tient qu'à toi que ce soit aujourd'hui ou demain »…
Allégeons nous un peu…
« Nous avons un grand besoin de réapprendre à vivre, de retourner aux sources les plus universelles de saveur et de joie…Sous prétexte de progrès, le monde moderne a considérablement compliqué notre mode de vie, substituant à la simplicité des origines, un système très élaboré avec ses rouages, ses codifications, ses normes, sa logique…Mais cette logique est-elle humaine ? En d'autres termes, est-elle au service de l'homme ou s'agit-il d'une machine folle qui se nourrit de sa propre énergie et ne peut plus s'arrêter ?…D'où vient que nous ayons tant de choses pour notre confort et parallèlement, tant de difficulté pour vivre ?…Allégeons nous un peu, jetons du lest et la nacelle de notre vie s'élèvera peu à peu…Et nous prendrons de la hauteur, comme libérés par la pesanteur des affaires terrestres…Et nous découvrirons à quel point la vie présente des panoramas prodigieux…Forts de cette nouvelle perspective, nous contemplerons la vie dans son authenticité originale, sous sa lumière radieuse »…François Garagnon « Pensées revigorantes »
« J’aurai toujours assez de santé mais jamais assez d’amour »
« Je suis moulue comme un grain de blé »
« J’aime soigner les pauvres et les malades, je resterai chez les sœurs de Nevers » Bernadette Soubirous Carnet de notes intimes
« Si on veut transmettre quelque chose dans cette vie, c'est par la présence bien plus que par la langue et par la parole. La parole doit venir à certains moments mais ce qui instruit et ce qui donne, c'est la présence. C'est elle qui, entre tout, est silencieusement agissante » … Christian Bobin, écrivain
Saint Jérôme a choisi d’être un serviteur de la Parole de Dieu, consacrant toute son existence à rendre accessible à tous les textes sacrés. Voyez comment il en parlait…
« Nous tenons dans nos mains les divines Ecritures, source de lumière et de consolation »
« Aime les Saintes Ecritures et la Sagesse t’aimera »
« Vis de telle sorte que le démon te trouve toujours occupé à la Parole qui sauve »

Tableau de Giovanni-Francesco Barbieri dit Le Guerchin (1650)